LES PAYSAGES - BALADES - SPORTS

Voici quelques photographies d’un beau mais très dur métier : la pêche aux coques par des professionnels.

Beau, car le cadre est magnifique, en pleine nature, souvent bien entouré, comme ici dans la Baie des Veys en Normandie, avec les phoques.

Dur, car c'est un travail très physique, souvent exercé dans des conditions météorologiques défavorables, comme le froid, le vent et la pluie.

Les équipes sont souvent les mêmes, comme sur ces photos : l’équipe de Jojo, composée d’un père et de son fils, d’un ancien du métier, âgé de soixante-dix-huit ans et d'autres copains bien sympathiques. Bravo à eux !

La pêche aux coques est très réglementée en Baie des Veys pour éviter la surexploitation et préserver les stocks de coquillages. Il existe des périodes spécifiques où la pêche est autorisée, généralement en fonction des marées et des saisons.

Des quotas de pêche sont également imposés, limitant la quantité de coques qu’un pêcheur peut ramasser par jour. Ces restrictions sont mises en place pour permettre la régénération naturelle des populations de coquillages.

La pêche aux coques est une source de revenus pour de nombreux pêcheurs locaux, en particulier les professionnels, qui vendent leurs récoltes sur les marchés locaux ou les expédient vers d'autres régions.

La baie des Veys est réputée pour la qualité de ses coques, qui sont appréciées dans la cuisine locale et exportées à travers la France et l'Europe.

J'espère que ce petit reportage vous plaira. Si c'est le cas, n’hésitez pas à le partager.

À bientôt sur l’eau… Jean-Louis Perrin"

D DAY 80ème Anniversaire

En ce 80ème anniversaire du Débarquement, l'enthousiasme est palpable. Entre 100 000 et 150 000 personnes, comprenant des Normands, des Français venus d'autres régions ainsi que de nombreux touristes, se sont déplacées en masse pour se rassembler entre Ver-sur-Mer et Longues-sur-Mer et assister au meeting aérien d'Arromanches.

Pour ma part, j'ai eu la chance d'être sur mon semi-rigide à l'entrée du port artificiel, et j'ai pu admirer ce magnifique spectacle sous un angle unique.

Voici le film avec toutes mes photographies sur une trés belle musique de Rémi Fernandez, encore un grand merci à lui.

Merci à la patrouille de France pour cette trés belle démonstration.

Vous aurez bientôt l'intégralité des photographies sur ma chaine Youtube et sur mon site.

N'hésitez pas à partager cette publication et à commenter les photos pour donner plus de détail.

Jean-Louis Perrin

La pêche à la palourde sur la façade ouest du Cotentin remonte à plusieurs décennies. Dans les années 1980, seule l'espèce européenne était présente. À partir de 1989, l'élevage de palourdes dans les îles Chausey a commencé à partir de l'espèce japonaise. Au fil du temps, la pêche professionnelle et récréative à la palourde est devenue populaire dans la région, attirant des centaines voire des milliers de pêcheurs lors des grandes marées. Les enquêtes du programme RS2S montrent que les stocks peuvent supporter ces prélèvements massifs, mais certaines zones ont vu leurs densités diminuer, probablement à cause d'une pêche excessive. La pointe d'Agon en Normandie est devenue une réserve scientifique en 2018, mais le suivi ne montre pas d'augmentation de densité depuis sa fermeture. Cette dualité pose la question de l'origine des juvéniles et nécessite une explication.

L'archipel des Îles Chausey où nous étions hier est situé à neuf milles à l’Ouest-Nord-Ouest de Granville et à une quinzaine de milles au Nord-Nord-Est de Saint-Malo. C’est dans ce site classé, aux eaux d’une qualité exceptionnelle grâce aux marées les plus fortes d’Europe, qu’une entreprise fait de l’essaimage de palourdes. Les palourdes restent six mois sous les filets et après restent à grossir deux ans pour être vendues.

Merci à l’équipe de la SATMAR présente sur place de m’avoir laissé entrer sur la zone et de m’avoir expliqué leur travail passionnant.

Je mets le lien de leur site pour que les personnes intéressées en apprennent plus sur l’essaimage de ce coquillage.

https://www.satmar.fr/